samedi 4 novembre 2017

Nouveau départ

  Puisque je vous dis qu'on a envie d'ailleurs!

  Ça tombe bien parce qu'on y va...

  Et oui, les cartons s'amoncellent. Le déménagement est prévu pour vendredi.

  Une dernière mutation nous conduira... mais nous conduira où d'ailleurs?

  Un indice: nous en sommes revenus il y a 25 ans.
Eh bien, dites donc, ça ne nous rajeunit pas!

  Un deuxième indice?
Alors ce sera une chanson.


Chaud comme un nid 
Territoire de l'Inini, 
Tout est fini, 
S'enfonce vers l'infini, 
Tronc équarri 
Glisse sur le Maroni, 
Piroguiers aguerris, 

Chamane qui les guérit, 
Pluie sans répit 
Sur le rio Kamopi, 
Seins ronds comme des fruits, 
Nagent nus dans l'Inini. 
Danse et magie 
Ont duré toute la nuit. 
Cendres sur l'abatti 
Et l'avion est reparti. 
Dans la cabane pour la nuit 
Contre des perles et des fusils, 
Femmes livrées sans un bruit, 
Pluies sur l'abatti 



Dans le village endormi, 
Fièvres, maladies 
Et l'avion est reparti. 
Pleure et prie, 
Arawak, Guarini 
Guayara, Galibi 
Pour les indiens 
Du fond de leur sinistre nuit. 
C'est comme un bout 
De paradis 
Qui tient debout. 
Pleure et prie, 
Arawak, Guarini, 
Guayara, Galibi, 
Pour les indiens d'Amazonie...



Enfin, le Territoire de l'Inini, ce n'est pas exactement où on va, mais c'est juste à côté.

    Encore un indice?
Un film donc, "Jean Galmot, aventurier" d'Alain Maline, même si on n'a pas vraiment l'âme d'aventuriers.

    Vous préférez peut-être un livre?
Obia de Colin Niels, mais ça fait un petit peu peur, ou alors "Papillon" d'Henri Charrière, mais là, c'est vraiment trop facile.

  Je vous entends déjà.
      Euh, c'est une punition?

      Ben non, c'est un choix!

 Alors à bientôt.
 Atterrissage prévu début janvier.



vendredi 3 novembre 2017

Nos derniers jours à Saïgon

  Impensable de quitter le Vietnam sans passer encore quelques jours avec la famille.
D'ailleurs, nous n'avons pas eu le temps de visiter tous les oncles, cousins et beaucoup auraient aimé nous inviter.

  Le soir de notre retour, un cousin qui ne parle que vietnamien nous accueille. Les mots manquent mais les regards en disent long. Le vin que nous avons apporté de France plait beaucoup. Tout le monde trinque dans la joie.


Le lendemain, nous retournons au centre de Saïgon pour rapporter quelques souvenirs.

Scène de rue 



La poste centrale, témoignage de la période coloniale, tout comme la cathédrale.




Hiep, devant son coffee shop


En fin d'après-midi, nous allons saluer un oncle que nous n'avons pas encore rencontré, l'oncle Seven. Il habite à l'étage, au dessus de sa boutique de photocopies.




Pour notre dernière soirée, nous avons invité la famille dans un restaurant autour d'un hot pot, espèce de fondue vietnamienne aux saveurs parfois...surprenantes.






   Ainsi ce termine ce voyage qui nous a permis de faire connaissance avec la famille qui nous a si gentiment accueillis.
   Le lendemain, Hiep nous accompagnera à l'aéroport chargé de quantité de cadeaux, notamment une glacière pleine de fruits qui fera sensation auprès des douaniers à notre arrivée à Roissy. Quand ils me demanderont ce que c'est, je ne pourrai que leur dire le nom en vietnamien, des "Bon Bons" et c'est très bon!

Rencontre du jour...

  A 2 pas de la maison, devinez qui j'ai rencontré.   Un premier indice   Ces mèches ne vous disent rien? Vous ne reconnaissez pa...