lundi 29 janvier 2018

Le jardin botanique de Macouria




Bienvenue dans un jardin extraordinaire créé par un couple de passionnés, spécialiste de la production d'orchidées, mais pas que.
Des visites guidées sont proposées à 9H30 et 15H00, sous réserve d'un nombre suffisant de visiteurs. Malheureusement, nous étions les seuls ce matin-là et n'avons donc pas pu profiter des explications d'un guide.
Nous sommes en pleine période de carnaval, ce qui explique peut-être la faible fréquentation en ce dimanche matin. Touloulous et Tololos se reposent.



Le jardin d'orchidées rassemble 250 espèces guyanaises.




Une partie du jardin est consacrée aux aracées et broméliacées.
   


   Ces ananas miniatures sont très mignons et purement décoratifs, tout comme ce bananier-fleur.










En tout 4000 espèces de plantes sont représentées sur un espace d'un hectare où il fait bon flâner tranquillement.
C'est aussi l'occasion de rencontrer quelques jolis spécimens de papillons ou d'oiseaux.




Ici, une jolie salade, quoique à y regarder de plus près ce n'est ni une laitue, ni une batavia mais une plante carnivore, tout comme ses voisines.




  Ce lieu  n'est ouvert que depuis 2 ans et gagne vraiment à être connu.
Les propriétaires, qui veulent en faire un jardin pédagogique et de conservation des espèces, développent une nouvelle activité autour de la vanille.
Ils fourmillent de projets et débordent de passion et de courage et il en faut pour se lancer dans une telle aventure.


Toutes les infos sont sur leur site ici.

mercredi 24 janvier 2018

Nos voisins

   Aujourd'hui, j'ai fait connaissance avec un voisin.

  Alors qu'alertée par un miaulement inhabituel de ma chatte, je suis sortie avec mon appareil photo, espérant capturer une image de mon ami l'agouti, je me suis retrouvée nez à nez avec un autre habitant de mon jardin, un peu sur la défensive.



   A peine le temps d'échanger un regard et il s'en est allé se réfugier dans un arbre.



Salut l'iguane!
Nous nous reverrons sans doute. Je sais où tu habites. C'est déjà là que je t'ai aperçu il y a quelques jours.

Et pendant que j'écris ces lignes, l'agouti est revenu chercher des petits fruits dont je ne connais toujours pas le nom.





Je craignais qu'il lui soit arrivé malheur. En effet, voilà 10 jours que je ne le voyais plus.
Je suis rassurée. Aujourd'hui je l'ai surpris plusieurs fois dans notre jardin.


Dis moi l'ami, je ne t'avais pas encore vu sous cet angle.
Tu es élégant avec ton pagne.



Mais qu'est ce que tu as dans la gueule?


Ah, je vois, c'est une graine que tu enfouis en prévision d'une période de disette.


Un peu fourmi l'ami.


Et maintenant tu rebouches le trou.
Comme ça, la graine germera.
Mais tu ne trouves pas que c'est assez dense comme ça.
J'espère que ce n'est pas une graine de baobab géant.
Enfin, c'est toi qui vois. Tu es aussi chez toi. Et puis finalement tu t'y connais mieux que moi en plantations. Tu es même un spécialiste.


lundi 22 janvier 2018

Le Rorota, c'est ça!

   En général, pour récupérer d'une semaine éreintante, sachant qu'ici la journée de travail commence entre 6h00 et 7h00, l'après midi du samedi, pour tout Guyanais normalement tropicalisé, débute par une activité pas trop violente, à savoir la sieste.
  Mais comme nous ne sommes pas encore totalement adaptés nous enfilons nos chaussures de marche, direction le sentier du Rorota, bien connu des Cayennais et proche de la maison.


En route pour une balade rafraîchissante, dense, riche en couleurs, et qui nous réserve quelques jolies rencontres.

Le parcours débute sur un sentier assez raviné avant de rejoindre un chemin plus large, encadré par des bambous.



Après une douce montée, nous découvrons plusieurs points de vue sur le littoral et les îlots de Rémire.



Les papillons papillonnent,

Un superbe Spiroeta Stelenes

Un Biblis Hyperia, beaucoup plus rouge en réalité


les oiseaux gazouillent.

Un manakin auréolé

Les lianes s'entortillent



Les arbres sont immenses et spectaculaires.




Une boule à bien 20 mètres au dessus de nos têtes attire notre attention.
Un zoom nous permet de découvrir un tas de poils.


Mais c'est bien sûr, chacun aura reconnu un aï.
Comment, ça ne vous dit rien.
Alors disons un  paresseux trois doigts.
Bon, je vous l'accorde, il est assez difficile de comprendre sa position, mais on voit au moins ses trois doigts!

Attention tout de même à ne pas marcher toujours le nez en l'air.




Un peu plus loin, deux écureuils traversent le sentier et se réfugient dans un arbre pour croquer un fruit.

L'écureuil local, Sciurus aestuans


Le sentier longe plusieurs retenues d'eau et de nombreuses petites cascades.
Nous ne voyons pas de grenouilles mais c'est un concert de coassements.




  Après 2 heures de marche ponctuée de nombreuses pauses photos, nous regagnons la voiture.
Ainsi se passe un bel après-midi de la saison des pluies sans pluie.

  Ensuite, j'ai dû bosser pour avoir l'air savante et mettre quelques noms scientifiques sur les photos.

vendredi 19 janvier 2018

Deux semaines déjà en Guyane

    Voilà déjà 2 semaines que nous sommes en Guyane et
-nous n'avons toujours pas réservé un billet d'avion pour le retour
-nous n'avons pas encore été croqués par un caïman, juste par des moustiques
-nous n'avons toujours pas été cambriolés ni braqués
-nous n'avons pas sombré dans l'alcoolisme à cause du ti punch
-nous n'avons pas encore attrapé la dengue ou Zica

  En revanche, je développe une dépendance à l'appareil photo. Il faudrait peut-être que je consulte si ça continue, ce qui est très probable.

  Côté climat, c'est la saison des pluies, ce qui signifie qu'il pleut, enfin parfois.
A vrai dire depuis notre arrivée, il a surtout plu dimanche matin, pendant les 3 heures où nous marchions en forêt sur le sentier Lamirande, réputé notamment pour sa vue sur Cayenne et sa faune.
Nos ponchos de pluie ont été les bienvenus et pour apercevoir Cayenne il fallait beaucoup d'imagination.
Selon les collègues, c'est la plus jolie rando à proximité de Cayenne.

   Euh...quand je me souviens de nos sorties à la Réunion, j'ai quelques regrets quand même. Bon d'accord la Guyane et la Réunion ne se comparent pas. Ici, il y a une faune incroyable, enfin quand on a de la chance, parce que dimanche, à part quelques singes en fin de balade, nous n'avons rien vu.
Nous n'étions que quelques rares animaux à braver les éléments. Même les grenouilles étaient aux abris!
  Ce n'est pas grave, nous aurons sûrement plus de chance la prochaine fois.

  En dehors de cette matinée, depuis notre arrivée, le temps ressemble plutôt à ça

 Vue de notre jardin

avec une averse de temps en temps pour ponctuer la journée et surtout la nuit.

   Je vous montre encore quelques fleurs de notre jardin.


    Finalement je ne regrette ni le ciel ni notre balcon à Paris.

    Nous prenons tous nos repas ici.


  C'est de là que j'observe et photographie oiseaux, agoutis ou lézards.


  Aujoud'hui pour le déjeuner, je suis seule. L'homme est parti gagné notre croûte.
Au menu, c'est papaye dans tous ses états:
comme plat,crevettes au gratin de papaye verte


et papaye mûre au dessert.


   Ce n'est pas un manque d'imagination, juste de la gourmandise.


   Je ne peux pas terminer ce bilan de nos deux premières semaines ici sans évoquer l'insécurité, question à laquelle tout le monde pense en métropole.

   Il faut être prudent, comme partout et peut-être un peu plus qu'ailleurs.
Le week-end dernier, nous sommes sortis le soir dans un restaurant du centre ville, la Kaz Mimi.
La rue n'était pas éclairée. Pour entrer chez Mimi, il faut montrer patte blanche. Les grilles sont fermées à clé. Mimi ouvre et ferme derrière chaque client. A notre sortie, elle s'est assurée que nous n'étions pas garés loin. Drôle de sentiment.
Je pense que nous éviterons d'y retourner, d'autant que l'addition était salée, digne d'un restaurant gastronomique pour une cuisine créole familiale.

  A part ce moment un peu particulier, jusqu'à présent nous nous sentons bien ici.

  Pour l'instant j'écoute les avis et recommandations des uns et des autres et je m'enhardis.
Ce matin, je suis allée marcher seule sur la plage près de chez nous et qui est superbe.
Pour ne pas attirer les ennuis, je suis sortie uniquement avec mes clés. Vous n'aurez donc pas de photos.
Au final, il me semble que le plus grand danger est d'attraper un coup de soleil.

Rencontre du jour...

  A 2 pas de la maison, devinez qui j'ai rencontré.   Un premier indice   Ces mèches ne vous disent rien? Vous ne reconnaissez pa...