dimanche 18 mars 2018

Saint Laurent du Maroni: ce qu'il reste du temps du bagne

   LE CAMP DE LA TRANSPORTATION

  C'est à Saint Laurent que débarquaient tous les condamnés au bagne en Guyane, avant d'être répartis dans les différents camps de travail.
  Créé en 1858, le bagne ne ferma qu'en 1946.
  Aujourd'hui, le camp de la transportation se visite.
 On mesure alors les conditions effroyables de détention des bagnards.

Quartier disciplinaire, cour de réclusion







La cellule d'Henri Charrière, alias "Papillon"



SAINT-LAURENT DU MARONI, COMMUNE PENITENTIAIRE

  Le quartier officiel abritait les services de l'administration pénitentiaire et les logements du personnel. On l'appelait alors "le petit Paris". Beaucoup de bâtiments ont été bien conservés et abritent aujourd'hui les services de l'Etat. Certains autres ont moins bien vieilli.

Le logement du directeur de l'administration pénitentiaire
aujourd'hui résidence du Sous-Préfet


Le logement du médecin-chef de l'administration pénitentiaire, au temps du bagne


et ce qu'il en reste aujourd'hui


   Cette image nous rend particulièrement tristes, parce que c'est la maison où nous avons vécu avec nos enfants il y a une trentaine d'années. A l'époque, le confort était spartiate et les termites avaient commencé leur oeuvre de destruction, mais d'extérieur c'était encore une jolie maison. Le jardin est lui aussi méconnaissable. Il était entouré d'une haie de cocotiers nains et planté de grands arbres, avocatier, chataignier local, ficus, citronnier, ébène vert. Tout a été arraché. Quant au muret ajouré caractéristique à St Laurent, il n'en reste rien non plus.

Muret ajouré en brique, caractéristique de la ville


Le Palais de Justice



Le Trésor Public



La sous-préfecture



Les restes du ponton où arrivaient les bagnards



L'hôpital qui date du bagne  accueille actuellement la maternité.


En 1989, quand nous habitions St-Laurent, c'était le seul l'hôpital de la ville.


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