Voilà déjà 2 semaines que nous sommes en Guyane et
-nous n'avons toujours pas réservé un billet d'avion pour le retour
-nous n'avons pas encore été croqués par un caïman, juste par des moustiques
-nous n'avons toujours pas été cambriolés ni braqués
-nous n'avons pas sombré dans l'alcoolisme à cause du ti punch
-nous n'avons pas encore attrapé la dengue ou Zica
En revanche, je développe une dépendance à l'appareil photo. Il faudrait peut-être que je consulte si ça continue, ce qui est très probable.
Côté climat, c'est la saison des pluies, ce qui signifie qu'il pleut, enfin parfois.
A vrai dire depuis notre arrivée, il a surtout plu dimanche matin, pendant les 3 heures où nous marchions en forêt sur le sentier Lamirande, réputé notamment pour sa vue sur Cayenne et sa faune.
Nos ponchos de pluie ont été les bienvenus et pour apercevoir Cayenne il fallait beaucoup d'imagination.
Selon les collègues, c'est la plus jolie rando à proximité de Cayenne.
Euh...quand je me souviens de nos sorties à la Réunion, j'ai quelques regrets quand même. Bon d'accord la Guyane et la Réunion ne se comparent pas. Ici, il y a une faune incroyable, enfin quand on a de la chance, parce que dimanche, à part quelques singes en fin de balade, nous n'avons rien vu.
Nous n'étions que quelques rares animaux à braver les éléments. Même les grenouilles étaient aux abris!
Ce n'est pas grave, nous aurons sûrement plus de chance la prochaine fois.
En dehors de cette matinée, depuis notre arrivée, le temps ressemble plutôt à ça
Vue de notre jardin
avec une averse de temps en temps pour ponctuer la journée et surtout la nuit.
Je vous montre encore quelques fleurs de notre jardin.
Finalement je ne regrette ni le ciel ni notre balcon à Paris.
Nous prenons tous nos repas ici.
C'est de là que j'observe et photographie oiseaux, agoutis ou lézards.
Aujoud'hui pour le déjeuner, je suis seule. L'homme est parti gagné notre croûte.
Au menu, c'est papaye dans tous ses états:
comme plat,crevettes au gratin de papaye verte
et papaye mûre au dessert.
Ce n'est pas un manque d'imagination, juste de la gourmandise.
Je ne peux pas terminer ce bilan de nos deux premières semaines ici sans évoquer l'insécurité, question à laquelle tout le monde pense en métropole.
Il faut être prudent, comme partout et peut-être un peu plus qu'ailleurs.
Le week-end dernier, nous sommes sortis le soir dans un restaurant du centre ville, la Kaz Mimi.
La rue n'était pas éclairée. Pour entrer chez Mimi, il faut montrer patte blanche. Les grilles sont fermées à clé. Mimi ouvre et ferme derrière chaque client. A notre sortie, elle s'est assurée que nous n'étions pas garés loin. Drôle de sentiment.
Je pense que nous éviterons d'y retourner, d'autant que l'addition était salée, digne d'un restaurant gastronomique pour une cuisine créole familiale.
A part ce moment un peu particulier, jusqu'à présent nous nous sentons bien ici.
Pour l'instant j'écoute les avis et recommandations des uns et des autres et je m'enhardis.
Ce matin, je suis allée marcher seule sur la plage près de chez nous et qui est superbe.
Pour ne pas attirer les ennuis, je suis sortie uniquement avec mes clés. Vous n'aurez donc pas de photos.
Au final, il me semble que le plus grand danger est d'attraper un coup de soleil.