mardi 10 juillet 2018

Visite du centre historique de Paramaribo, capitale du Suriname.


    Au départ, nous avions réservé un vol Cayenne/Paramaribo, jusqu'à ce que la Surinam Airways abandonne brutalement sa desserte pour la Guyane qu'elle assurait trois fois par semaine depuis une dizaine d'années. La raison semble être une question d'homologation européenne de ses avions.

   Ce déplacement étant d'abord professionnel, nous avons dû trouver un plan B par la voie terrestre.
   Nous avons pris la route jusqu'à Saint Laurent du Maroni où nous avons laissé notre voiture, puis traversé le Maroni par le bac jusqu'à Albina. Là un chauffeur nous attendait pour nous emmener jusqu'à Paramaribo. En tout, le voyage a duré près de 6 heures.

   Le long de la route, la végétation n'est pas très différente de celle qui pousse en Guyane, mais la conduite à gauche et les panneaux en néerlandais nous dépaysent déjà.

   Le Suriname, ex-Guyane hollandaise, est indépendant depuis 1975 seulement et l'empreinte hollandaise est encore très marquée, particulièrement au niveau de l'architecture à Paramaribo. Le centre historique est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2002. Ses maisons coloniales blanches en bois sont plus proches de celles qu'on trouve en Louisiane qu'à Cayenne.










Un intrus!






Les consoles et lambrequins sont des éléments  décoratifs des maisons coloniales.







Les doubles volets ou doubles portes permettent la ventilation tout en restant à l'abri des regards.


  Certains éléments architecturaux traduisent le métissage culturel.
Une magnifique porte saramaca décore cette maison coloniale.




   Ces volets, dit caribéens, s'ouvrent vers le haut, ce qui permet une aération et une luminosité, tout en se protégeant des rayons du soleil.



  Après avoir déambulé dans les rues de maisons coloniales, nous poursuivons dans le quartier officiel.


Le Palais présidentiel, 
dont le fronton porte les armoiries du Suriname, redessinées à l'indépendance
et la devise du pays "Justice, Piété, Fidélité".



Deux Amérindiens encadrent le bouclier où sont représentés 
-un navire, symbole de l'arrivée des esclaves,
- un palmier qui représente le présent du pays dominé par la justice
(même si personnellement ce n'est pas ce que m'évoque cet arbre à priori.
Si quelqu'un a une explication, je serai ravie de la connaître.)
-une étoile à 5 branches correspondant aux 5 continents dont sont originaires les Surinamais.


Face au ministère des finances, la statue de Johan Adolf Pengel, ministre des Finances, puis Premier Ministre,  sert de perchoir aux oiseaux



   Les oiseaux sont très amateurs des autres statues également
   Celle-ci trône devant le jardin des Palmistes, le seul parc public du centre historique, planté de magnifiques palmiers royaux.




    Non loin de là, devant les bureaux du Président se dresse la statue de Baba et Mai, symboles de l'immigration indienne. De 1873 à 1916, 34000 citoyens de l'Inde Britannique ont débarqué au Surinam.
    A côté, Mama Sranam représente la patrie et ses 5 enfants. 




   Après cette longue balade et avant de rejoindre l'hôtel une petite pause le long du fleuve serait bienvenue... mais la place est déjà prise.


  Dans un prochain article, je partagerai avec vous mon coup de coeur de ce séjour, mais j'ai déjà été assez bavarde aujourd'hui.
  Alors à bientôt pour la suite ...

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